Depuis son enfance, Konu connaît la peinture: toujours un crayon à la main dessinant sur une feuille de papier, ou peignant sur les murs de l’appartement de ses parents à Sarcelles! Au collège "Sport études", il choisit l’option Arts Plastiques, ou il s’initie à la bombe et aux pochoirs.
En 1990, Konu étudie à Paris les Arts graphiques et plastiques. Il découvre Stalingrad et la fin de son terrain mythique! Il peint dans d’autres terrains vagues (Quai de la Gare, la Muette, Montreuil…) ainsi que le long des voies ferrées. Il rencontre Eraz, Jonone, Mode2, Nasty...prend en photo les oeuvres des autres artistes. À cette époque, il ne pense que graffitis, lettrages, terrains vagues, toits...
Ne faisant jamais plus d’un an à l’école, il préfère l’art de la rue et ses graffitis! Passe souvent au shop le "Tikaret", réalise quelques illustrations pour le fanzine "Yours". Grand solitaire, Konu ne fait parti d’aucun crew!
En 1993, Paris connaît son heure florissante du tag. Cependant, il s’exile en apportant le graffiti en Normandie (Avranches, Coutances, St Lô...) et y développe des ateliers et animations dans les maisons de quartiers.
En 1995, il alterne entre animations graffitis et travaux pour l’Opéra Bastille de Paris.
Puis en 99, Konu part travailler à l’étranger, peindre et construire des décors en grand. Il s’imprègne des paysages et des cultures, alimentant sa quête du voyage, de liberté (Sicile, Cuba, Suisse, Polynésie française...) et de créativité.
C’est en 2000 qu’il crée son blaze et devient "Konu". Un tournant avec des personnages incontrôlables jaillissant de ses feuilles blanches, entre gribouillis et écritures automatiques. Il continue de peindre à la bombe sur les murs, pour des commandes ou des travaux personnels.
En 2001, retour en France, où il pose ses individus "totémiques" sur murs, papiers et toiles:une obsession, qu’il n’a cessé de reproduire sur les murs d’usines désaffectées.
En 2005, une formation en infographie et l’univers d’Internet lui permettent de créer son site web.
C’est en 2008, que Konu arrive à Dieppe, où il expose et installe sa rétrospective de " 18 ans de graffiti" (Peintures, photos, sculptures), peaufine ses personnages,c'est la naissance de la "Bubble face" visage en rondeur et couleurs s'actionnant au rythme de la vie. Le début d’une réelle affirmation graphique et professionnelle se profile.
2010, il réalise face à la mer, un mur de 275 m² à Saint martin en Campagne. Il reléve le defit d'un challenge hautement technique.
En 2012, il signe une convention avec la ville de Dieppe, qui lui octroie un atelier dans le centre. Konu peut accueillir le public pour faire decouvrir son univers artistique.
2014, Il poursuit sa quête artistique, en agrandissant sa famille de "Bubbles faces" sur toiles ou murs. Il développe ses projets s'intégrant dans le Street Art, touchant ainsi le monde de l'événementiel, de la mode, du design.
Konu, c'est ici et maintenant !